CRÉATION LE 6 AOÛT 2012
Le problème n'est pas de savoir si la Bible avait raison, mais de recenser un livre qui s'intitule … "La Bible avait raison" … par Joseph Davidovitz aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, 12 rue Chabanais, 75002 PARIS
Attendez-vous à savoir - eut dit Geneviève Tabouy en son temps sur Radio Luxembourg - , attendez-vous à savoir :
• que Joseph (celui du plat de lentilles) ne fut autre qu' Amenophis, le plus grand scribe et savant de l'Égypte et qui inspira Akhenaton, le pharaon monothéiste.
• que "arabe" est la traduction en verlan de Ubrus (terme égyptien pour hébreux !), ce qui ne plaira pas forcément aux Arabes et aux Israëliens dans les circonstances actuelles.
• que Moïse, suite à cette tentative avortée monothéiste sauva par la fuite la population des artisans d'El Amarna des griffes des prêtres adeptes du polythéisme, et qui s'étaient trouvés trop longtemps à leur gré en chômage technique.
• que les pierres des pyramides et les colosses de Memnon ne sont pas des pierres naturelles mais du des pierres de synthèse, du béton (hypothèse confirmée par une autre source - non vérifiée - qui indique que les granulométrie de la base et du sommet de ces blocs sont différentes).
• que la technologie égyptienne d'un mortier étanche a été exportée par les Ubrus dans les monts de Judée pour devenir les "citernes de Salomon".
• que tout cela provient d'une réinterprétation par Davidovits des hiéroglyphes .
Élémentaire, mon cher Watson !
• et bien d'autres choses encore.
Tout cela dans la plus pure ambiance des "Aventuriers de l'Arche perdue".
Mais alors … la fuite en Égypte de la Sainte Famille (avec de hauts risques) était-elle un retour aux sources, chez des cousins lointains, plutôt que d'aller au Liban ?
Et si nous "rewritions" la Bible en figure libre ? Cela donnerait ceci :
LA VÉRITABLE NATIONALITÉ DE NOÉ
Noé avait 600 ans lorsque le déluge d'eau fut sur la terre ...
La base dix est très ancienne. Elle découle d'un choix naturel, dicté par le nombre des doigts des deux mains. Un système de notation décimale a été mis au point par … les Égyptiens au III ème millénaire avant J.-C..
Quant à l'âge de Noé, on peut penser que le rédacteur a voulu impressionner les lecteurs par emphase. Donc Noé aurait eu 60 ans lors du déluge et aurait eu 90 ans à son décès.
Dieu dit à Noë : fais-toi une arche en bois de gopher …(Genèse 6 - 13) à une fenêtre et étanchée au bitume .
Polémique sur la nature du "gopher". Quelle espèce d'arbre ? Ne serait-ce pas plutôt du bois de "charpente" ? En effet, lors de la montée des eaux, les toitures des maisons se mettaient à flotter et à s'échouer. Noé qui n'était pas charpentier de marine pour un sou a donc fait une "arche", c'est à dire un coffre - comme "l'arche d'alliance" - ; coffre, curieuse similitude phonétique avec goffer !
Sept jours après les eaux du déluge furent sur la terre … toutes les sources du grand abîme jaillirent et les écluses des cieux s'ouvrirent. La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits .. Les eaux crurent et soulevèrent l'arche. (donc le chantier naval était à une certaine altitude)
Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours. Pour savoir si le déluge est fini, il lâche une colombe qui revient finalement avec une feuille d'olivier dans le bec (donc d'une région dont l'altitude permet la culture de l'olivier).
Les géologues américains William Ryan et Walter Pitman (1998) ont présenté, à partir d’une campagne de recherche américano-russe en Mer Noire de 1993, des données indiquant un passage assez brutal dans leurs carottes d’un niveau d'eau douce à un niveau d'eau salée qu’ils datent d’il y a 7500 ans ; ils pensent tenir là la preuve de la re-connexion de la mer de Marmara avec la mer Noire qui s’est produite alors par l’entrée de l’eau de mer par le Bosphore. Leur théorie est fondée sur une série d’allers-retours dans l’évolution du niveau marin au moment de la fin des glaciations :
Le niveau marin de la mer Noire serait remonté en deux ans de 150 mètres, inondant plus de 100 000 km2 de terre et entrainant, sans doute, un déplacement des populations. La date de la catastrophe, ses conséquences sur les populations, et sa localisation géographique permettent de penser que l’événement pourrait être à l’origine du mythe que l’on retrouvera transcrit dans les récits mésopotamiens (Épopée de Gilgamesh) et plus tard dans la Genèse.
Cette hypothèse s’appuie désormais sur un certain nombre d'autres données qui peuvent sembler des confirmations : trace de canyons sous le niveau de la mer au droit du Bosphore, anomalies encore sensibles dans la répartition des couches d’eau, dépôts marins d’eau douce sous le niveau de la mer et recouverts de sédiments de turbidité, traces de dunes fossiles sous le niveau actuel de la mer…
Beaucoup, surtout les Arméniens, croient fermement que l'arche de Noé s'est plantée sur le mont Ararat (actuellement en Turquie). Certains ont cru l'avoir retrouvée. Que d'eau, que d'eau pour monter si haut.
La recherche de l’arche de Noé a largement été limitée à une certaine région de l’Est de la Turquie à cause du passage biblique disant que l’arche s’arrêta sur Ararat (Genèse 8.4). Dans la lecture de ce passage on oublie souvent qu’il dit que l’arche s’arrêta sur les « montagnes d’Ararat ». Aucune montagne n’est nommée en particulier.
Le nom d’Ararat est l’équivalent du nom « Urartu », un peuple et une région du temps de l’Ancien Testament, situé dans ce qui est aujourd’hui l’Est de la Turquie. Les Urartus étaient des adversaires puissants des Assyriens. Lorsque Genèse 8.4 parle des « montagnes d’Urartu », cela signifie que l’arche pouvait être n’importe où dans la région des Urartus, puisque toute cette région est montagneuse. La taille de cette région qui devint plus tard la Grande Arménie et qui est maintenant la partie kurde de l’Est de la Turquie, est relativement vaste. Au piémont de ces territoires est située une ville actuellement géorgienne, peut-être Batoumi. Noé serait-il le fondateur de cette ville ? Dans ce cas, il serait géorgien.
Après le débarquement, Noë commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Il but du vin, s'enivra et se découvrit. Lors des repas de fête, il n'est pas rare que les Géorgiens, dans l'ambiance créée par le maître des cérémonies (tamada) boivent 3 à 4 litres de vin … Atavisme ?
LES TROMPETTES DE JERICHO
Tout le monde sait que les Hébreux ont détruit les remparts de Jéricho en sonnant de la trompette. De là à soupeser les effet d'ondes sonores sur l'ébranlement des murs, ou de crier au miracle. Sans vouloir jouer du pipo, tout aussi destructeur, l'explication serait beaucoup plus simple, car il y aurait eu un truc.
Les Hébreux ont fait plusieurs fois le tour des murailles, provoquant l'hilarité des habitants de Jéricho, qui les suivaient, pas à pas, du haut des remparts, morts de rire. Pendant ce temps, ils ne faisaient pas attention aux bruits des coups de pioche des sapeurs hébreux, qui construisaient un tunnel sous le rempart. Lorsque la mine fut prête, les sapeurs envoyèrent un message à la procession qui s'arrêta, le temps que la mise à feu produise son effet. Alors, loin de la foule jérichienne, attirée à l'autre bout de la ville par la procession, un détachement hébreu, caché dans un pli de terrain près de la sape, put entrer sans coup férir (et sans faire rire) dans Jéricho.
DAVID CONTRE GOLIATH
Tout le monde connait le combat inégal que livra le jeune David au géant Goliath. Un seul coup de fronde au front, et hop ! Car il n'avait le droit qu'à un seul coup ! Là aussi, David avait un truc. Sinon il aurait eu l'inconscience des braves. Et Goliath, s'il avait connu ce truc, n'aurait pas été aussi sûr de lui.
Les Hébreux et les Phéniciens étaient liés. Et les Phéniciens parcouraient les mers à la recherche d'échange de marchandises, ou plutôt faisaient parcourir les mers par de hardis capitaines, qu'ils finançaient, sans doute avec l'argent des Hébreux. Donc les Phéniciens connaissaient bien les Baléares, et leurs célèbres frondeurs.
D'autre part les Phéniciens étaient acheteurs de plomb mais aussi d'étain au Portugal, puis en Armorique, enfin en Bretagne. Cet étain servait, avec le cuivre de Chypre, à faire le bronze des armes mais aussi des cuirasses. En principe, les cuirasses des guerriers géants résistaient assez bien au jet des pierres des frondes, ce qui rendait le "bronze-vêtu" Goliath si optimiste.
Mais voilà : Les trajectoires des galets des torrents - ceux des Baléares avaient rendu leurs dernière pierres, devenues assez inégales -. n'avaient pas une précision à la hauteur de l'habileté des frondeurs. Ces derniers avaient alors fabriqué des projectiles en plomb provenant de leurs achats aux Phéniciens, d'une aérodynamique parfaite, et d'un pouvoir percutant proportionnel à la différence de densité entre le plomb et la pierre. En plus, à l'entraînement, la précision du tir était constante.
CONCLUSION
Dans quelle mesure la Bible avait-elle raison ?
Voilà un beau sujet d'animation lors des dîners en ville.
- Chère Madame, connaissez-vous "dakerscocode" ?
- ??
- Savez-vous ce qu' "ils" disent ?
Et patati, et patata.
